(21/03-2017) – Un chercheur de la clinique de Tulsa (Oklahoma – USA), déclare que dix ans d’études de l’anorexie révèlent que ceux qui souffrent de ce mal ont sûrement des prédispositions génétiques.
Cette étude, connue comme « La collaboration sur la génétique de l’anorexie » (Genetics of Anorexia Nervosa Collaboration) a été menée dans huit villes du nord des États-Unis ainsi que dans deux villes européennes.D’après le chercheur, Craig Johnson, on a douze fois plus de risques de souffrir d’anorexie si un membre de la famille a lui-même souffert de ce trouble.
« La génétique charge le pistolet et l’environnement appuie sur la gâchette », explique Johnson, le directeur du service des troubles des conduites alimentaires à Tulsa et une des personnes clefs de cette étude.D’après Johnson, les chercheurs ont essayé de comprendre, ces 50 dernières années, comment une culture qui fait l’éloge des régimes mène à des troubles des conduites alimentaires.
Nous savons que le trouble apparaît lorsque les éléments clefs sont en place. Ces éléments sont une vulnérabilité génétique et une culture qui adule la minceur au travers de régimes et d’exercice.
Les personnes qui souffrent d’anorexie – pour la plupart des jeunes filles – développent une forte aversion à la nourriture et ont une idée dérangée de l’image de leur corps.
L’étude a identifié la plupart des groupes « à risque », par exemple les jeunes filles dans la tranche d’âge 11-14 ans.
Lors cette période, les filles devraient prendre un tiers du poids qu’elles auront en tant qu’adultes, c’est-à-dire environ 20 kg.
Si une jeune fille se sent mal par rapport à cette prise de poids et qu’un parent, un entraîneur, une amie ou un petit ami lui fait des réflexions, ceci peut provoquer un régime draconien et une anorexie.
D’après Johnson: le régime et l’exercice sont deux éléments de la voie royale qui mène vers les troubles des conduites alimentaires. (Cyril Malka)
© 2007 – 2017 – Malka – Article du 23/02-2007 – remanié et mis à jour le 21/03-2017
