(11/12-2011) – Le fait d’avoir une IVG n’augmente pas le risque d’avoir des problèmes d’ordre psychologique. C’est ce qu’annonce une agence de santé britannique qui a mené des recherches sur ce sujet les 20 dernières années.
L’agence a observé les grossesses non désirées. Certaines des femmes ont choisi l’IVG, d’autres, non. D’après les résultats, les femmes ayant eu une IVG n’ont pas eu plus ou moins de problèmes psychologiques (dépression et angoisse incluse) que celles ayant été jusqu’au bout de leur grossesse.
Les chercheurs peuvent rassurer la population: L’IVG ne mène pas à des problèmes psychologiques. Par contre, on pourrait penser que les problèmes viennent des grossesses non désirées et qu’il faudrait surtout se concentrer sur ce côté là de l’affaire.
D’après les résultats, entre 11 % et 12 % des femmes souffrent de problèmes psychologiques tels que l’angoisse ou la dépression. Mais ce chiffre triple lorsque les femmes sont enceintes d’enfants non désirés.
Les chiffres ne sont pas différents pour celles qui ont eu une IVG.
Les chercheurs pensent qu’il faudrait entrer en contact avec ces femmes plus tôt lors du processus pour comprendre leur problème et éviter que les choses ne s’enveniment.
Le rapport est basé sur 44 études menées au travers le monde de 1990 à 2011 et inclus plusieurs millions de femmes.
Néanmoins, le rapport est reçu avec un certain scepticisme par les groupes anti-IVG. Beaucoup pensent, qu’interrompre une grossesse puisse mener à la dépression ou à d’autres problèmes psychologiques graves (Cyril Malka).
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