Les tensions dans le couple auraient un impact sur la santé

(27/06-2018) – De nouvelles recherches à l’université de Pennsylvanie (États-Unis) ont indiqué que les prises de bec avec le partenaire pourraient non seulement mener à un certain stress émotionnel, mais pourraient aussi avoir des répercussions sur la santé.

Les chercheurs ont remarqué que les disputes de couple pouvaient augmenter l’intensité des symptômes de maladies chroniques. Ils ont fait des tests chez des individus d’un certain âge: un groupe qui souffrait d’arthrose et un deuxième groupe composé de diabétiques et les patients ont rapporté des symptômes plus intenses les jours où il y avait des tensions avec le partenaire que les autres jours.Les résultats ont donné des informations importantes sur la façon dont la vie de couple peut influencer la santé, du côté positif tout comme du côté négatif.

D’après cette étude, les individus qui souffrent d’arthrose dans le genou ont ressenti de plus fortes douleurs et ont été mis hors jeu plus rapidement lors des jours plus difficiles dans le couple.

Quant au groupe de diabétiques, il y a un plus gros risque de développer des complications.

Les chercheurs ont expliqué qu’il y a beaucoup de recherches qui ont été faites dans le domaine de la vie de couple satisfaisante et de son impact positif sur la santé, mais qu’il n’y a que peu de recherches qui ont été menées pour voir l’impact des expériences quotidiennes négatives pour ceux qui souffrent de maladie chronique.

Les chercheurs ont trouvé que dans les deux groupes de participants, les patients qui étaient de mauvaise humeur à cause des prises de bec dans le couple ressentaient des douleurs ou des symptômes plus intenses que le reste du temps.

En prolongement, chez les patients qui souffraient d’arthrose, plus ils avaient de douleurs et plus cela avait un impact négatif sur leur humeur, ce qui provoquait plus de tensions dans le couple. Un effet qui s’auto-renforce, en somme.

Le groupe de recherche n’a pas retrouvé la même spirale infernale chez les patients diabétiques, mais cela peut venir des différences entre les deux maladies et la façon de mesurer les symptômes.

Cette étude pourrait vouloir dire qu’il faut des fois voir au delà de la maladie physique en elle-même et de ses symptômes et qu’on pourrait sûrement diminuer la dose de médicaments si on travaillait sur soi ou sur le couple (voire, les deux!) (Cyril Malka)

© 2018 – Malka

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