(20/09-2017) – De nos jours, on vante souvent les bienfaits du végétarisme. Mais apparemment, il y a des choses qu’on oublie de mentionner, entre autres, le revers de la médaille et que toutes les études faites sur le sujet indiquent que la santé psychologique des végétariens est plus en danger que celle de ceux qui mangent de la viande. La raison serait biologique: les végétariens ont une carence en Omega-3, en vitamines B12 et en acide folique (vitamines B9), ce qui augmenterait le risque de dépression.
Il y a eu plusieurs études sur le sujet ces dernières années:
Un grand nombre d’études indique un plus grand risque de dépression, d’angoisses, voire de tendances suicidaires chez les végétariens que chez les autres.
C’est également la conclusion du nouveau rapport, « Vegetarian diets and depressive symptoms among men » qui sortira dans le Journal of Affective Disorders en janvier 2018 (vous pouvez néanmoins télécharger ce rapport — en anglais — ici).
La raison de ce problème est tout simplement biologique: les végétariens sont en manque d’acide eicosapentaénoïque qui est un acide gras polyinsaturé oméga 3 et n’existe que dans la viande, ainsi qu’un manque d’acide docosahexaénoïque qui est un acide gras majoritairement présent chez les organismes marins. D’après certaines études, le manque d’acide eicosapentaénoïque augmenterait le risque de dépression.
Le manque de vitamine B12 jouerait également un rôle important. La vitamine B12 joue un rôle important pour prévenir le déclin cognitif et la démence. Si votre esprit est souvent brouillé ou si vous avez souvent des problèmes de mémoire, cela pourrait indiquer un manque de vitamines B12.Un manque de vitamine B12 affectera la chimie de votre cerveau et votre taux de sérotonine, un neurotransmetteur associé au plaisir et la dopamine, un régulateur d’humeur sera affecté. Et cela augmentera donc tout naturellement les risques de dépression et d’anxiété.
Les végétariens sont plus susceptibles de souffrir d’une déficience en vitamines B12, car on trouve celle-ci dans les produits animaux: viande de boeuf, crustacés, oeufs et produits laitiers. Les végétariens ont donc besoin de beaucoup de lait de coco ou d’huile de coco pour essayer de rattraper cette carence, mais c’est rarement suffisant.
Enfin, le manque d’acide folique serait également lié à un plus gros risque de dépression, d’après une étude faite en 2012. Mais les végétariens peuvent parer relativement facilement à cette carence en mangeant grand nombre de légumes tels que les épinards et autres légumes verts ou des avocats.
Non seulement ces carences jouent un rôle dans la dépression des végétariens, mais les abus de certains autres produits jouent un rôle tout aussi important.
D’après l’étude à paraître en janvier 2018, les végétariens ingurgitent de grosses quantités d’Omega-6 qui sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve dans la plupart des huiles végétales, graines et céréales.
Si ces acides gras sont essentiels (notre corps ne peut pas les synthétiser), il faut faire attention à ne pas les prendre en trop grosses doses. Si on les prend en trop grosses doses, ces Omega-6 ne peuvent alors pas être utilisés comme carburant par notre corps et ils sont alors incorporés dans les membranes cellulaires et là, ils peuvent faire pas mal de dégâts. Non seulement on a un plus grand risque de tomber dans la dépression, mais on risque grand nombre de problèmes physiques tels que les attaques cardiaques.
La conclusion de ce rapport, ainsi que des études antérieures serait que si le fait d’être végétarien peut apporter quelques avantages, c’est également associé à de gros risques et ce n’est pas aussi sain que les adeptes veulent bien le faire croire.
Le mieux reste apparemment une nourriture saine et équilibrée qui contient un peu de tout. (Cyril Malka)
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