Les péchés du père ?

Les péchés du père ?(03/05-2017) – L’Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!

Ça vous dirait d’entendre ces mots sortir de la bouche de votre thérapeute? Non, hein?

Et pourtant…

C’est pourtant bien plus ou moins le principe qui est suivi par la plupart des psys français : si les enfants se comportent mal, s’ils sont mal adaptés à la société à un moment donné, c’est de la faute des parents. Le regard se porte sur les géniteurs.

Mais, en fait, si les parents, eux-mêmes gèrent mal certaines situations, cela vient nécessairement de leurs parents à eux, n’est-ce pas? Logique!

Ce n’est donc pas de la faute des parents, mais des grand-parents. Mais attendez un instant… Ces grand-parents, cela ne peut pas être de leur faute non plus, mais cela doit venir des arrières grands parents.

C’est pratique parce que et d’une, on peut aller loin, comme ça. Et de deux, ça deresponsabilise tout le monde.

Bien entendu, notre passé a une influence. Surtout les expériences que nous en tirons. Une influence positive et négative.

Tout au long de notre développement, nous sommes confrontés à des situations positives, négatives et neutres. Et toutes participent à notre expérience. Pas en elles-mêmes, bien entendu, mais les conclusions que nous en tirons participent à la conception de notre personnalité.

En gros, cela veut dire que même si on est élevé dans un environnement qui comprend un père alcoolique et violent, on ne devient pas nécessairement alcoolique et violent. Certains vont suivre ce principe, mais d’autres se diront que ce n’est pas le genre d’expérience qu’ils veulent infliger à leurs enfants et iront à l’opposé.

Si on vient d’une famille où tout se passe bien, on peut ou se dire qu’on va reproduire ce thème, ou bien on va être si occupé à se développer et à s’amuser qu’on ne pensera pas à ses enfants.

Ce ne sont pas les expériences de l’enfance, de l’adolescence ou même de l’âge adulte en elles-mêmes qui nous forment, mais ce sont les conclusions que nous en tirons.

Et ces conclusions sont mobiles. Elles ne sont pas gravées dans le marbre pour l’éternité. On peut changer.

C’est une des choses qui différencient l’être humain des autres animaux : nous, nous pouvons changer si nous le voulons. Nous ne suivons pas un tracé décidé à l’avance par nos instincts, notre environnement ou notre histoire. Nous pouvons dévier. Nous pouvons aller à contre-courant. Nous pouvons poursuivre nos buts et nos désirs. Nous pouvons nous battre pour une cause, pour un changement, pour une idéologie, pour une chose ou pour une personne. Nous ne sommes pas des ordinateurs programmés à faire une action ad nauseam jusqu’au jour de notre mort.

Si nous sommes attentifs à nos croyances, surtout celles qui sont irrationnelles, comme le fait de croire que notre présent dépend de notre passé, si nous les combattons et si nous remplaçons ces croyances irrationnelles par des faits, nous pouvons parfaitement changer le cours de notre vie.

Si vous avez besoin d’aide pour travailler ce genre de chose, en plus d’une foule d’articles que vous pouvez trouver sur ce site, vous pouvez télécharger les fichiers son que vous pouvez trouver ci dessous qui vous donnent des trucs et astuces et mode d'emploi et méthodes pour vous aider à vous en sortir. (Cyril Malka)

Voyez aussi l’article « Ces croyances qui nous limitent », ici

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