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Les Troubles Déficitaires de l’Attention sous-diagnostiqués chez les filles

(31/05-2016) – Les Troubles Déficitaires de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) est un le trouble neurologique les plus communs chez les enfants scolarisés, mais beaucoup de filles passent au travers du diagnostic tout simplement, car on ne voit que très rarement les symptômes les plus courants, entre autres, le symptôme d’hyperactivité.

Les filles présentent rarement ce symptôme, qui par contre est beaucoup plus commun chez les garçons.

Les enfants non traités pour ce syndrome, ont souvent de gros problèmes à l’école et dans d’autres situations sociales. On estime que de 3 % à 7 % des enfants scolarisés souffrent de TDA/H, ce qui, dans une salle de classe contenant entre 25 et 30 enfants, nous donne au moins un élève souffrant de TDA dans la classe.

Le diagnostic est rarement remarqué. Les parents et les enseignants ne connaissent que très rarement les signes qui indiquent ce trouble et certains pensent que ce « syndrome » n’est qu’une mauvaise excuse pour définir un enfant énergique ou tête de mule (ou tête en l’air, au choix).

Les effets sur les enfants non traités peuvent être dévastateurs.Aux États-Unis, depuis 2000, le CDC (Center for Disease Conrol and Prevention = Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies) a mis des mesures draconiennes en place afin de traiter ce trouble qui, non seulement mène à de mauvaises performances scolaires, mais aussi peut mener au chômage et au crime.

La majorité des personnes souffrantes de TDA ne sont pas des criminels, dit-on au CDC, mais s’ils ne sont pas traités, il y a un risque énorme, une fois devenu adulte, de devenir dépendant ou de participer à des actes criminels.

Les filles souffrantes de TDA ne sont pas moins intelligentes que les autres, mais elles ont plus de mal à se concentrer et à éviter de laisser vagabonder leurs pensées.

Comme les filles sont souvent silencieuses et attentives en classe (même si leurs pensées ne suivent pas), on ne se rend compte du problème que très tard, lorsque leurs performances scolaires commencent inexplicablement à péricliter.

Ces filles ont souvent l’impression de ne pas être à la hauteur. Elles commencent par écouter le professeur, mais ne peuvent pas s’empêcher de penser à autre chose et de ne plus rien entendre. Si on les appelle et si on leur demande ce qui vient d’être dit, elles ne le savent pas, se sentent la risée des autres et de cette façon augmentent le nombre de problèmes.

Il est important d’en parler avec l’enseignant et de demander de l’assistance : Plus de temps lors des compositions ainsi qu’une place près du tableau. Mais si la classe est bien pleine, l’enfant aura du mal à se concentrer sur ce que le professeur explique, il est très difficile à un enfant qui souffre de TDA de se concentrer pendant une période prolongée.

Dans ce cas, il vaudra mieux trouver une classe plus petite, éventuellement dans une école privée, plutôt que ces classes de 25 élèves qui rendent la tâche plus difficile à l’enfant.

Mais même dans ce cas, il faudra, en tant que parent, s’attendre à devoir suivre son enfant d’assez près et s’attendre de toute façon à des difficultés. (Cyril Malka)

Pour en savoir plus sur les TDA/H, voyez le texte Pierre à fond la caisse.

© 2006 – 2016 – Malka – Article du 14/11-2006 rédigé et mis à jour le 31/05-2016.

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