(07/10-2015) – Vous devenez ce que vous dites des autres, nous affirme John Skowronski depuis l’université d’Ohio.
Cela s’appellerait » l’interférence spontanée des traits de caractère « , d’après cette étude menée par le docteur Skowronski. D’après lui, ce que nous disons des autres est transposé sur nous-mêmes dans l’esprit de la personne qui nous écoute.
C’est-à-dire que si nous parlons d’un aspect négatif de quelqu’un, la personne qui nous écoute verra ce même aspect chez nous.
Le bon côté de l’affaire est que ceux qui ont l’habitude de parler positivement des autres seront vus de façon encore plus positive par ceux qui les écoutent.
Si vous parlez des bons côtés d’une personne, l’inconscient de ceux qui vous écoutent transposera ces mêmes qualités sur vous, à moins que vos actes contredisent vos propos, bien entendu.
L’étude a porté, entre autres, sur un test : un groupe a écouté des personnes parler d’elles-mêmes. Un autre groupe a écouté des personnes parler d’autres personnes.
Le groupe ayant vu » Fred » nous dire qu’il était timide et le groupe ayant vu » Fred » nous dire qu’Ethel était timide ont par la suite tous deux décrit Fred comme étant une personne timide.
Injuste ?
Peut-être, oui… Mais cela nous prouve que nos grand-mères n’étaient peut-être pas à côté de la plaque lorsqu’elles nous disaient » si tu n’as rien à dire de gentil, tais-toi « .
… mais donc aujourd’hui, nous avons donné à ce vieil adage un nom plus technique et on peut dire que la sagesse de nos grands-mères est maintenant scientifiquement prouvée ! (Cyril Malka)
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