Votre cerveau combat vos bonnes résolutions

[wp_eStore_cart_fancy1_when_not_empty]

(20/01-2015) – Ça-y est, nous venons d'entrer dans la nouvelle année. Nous sommes aujourd'hui le 20 janvier, et déjà, une bonne partie des bonnes résolutions prises il y a peu sont abandonnées.

Pourquoi est-ce si difficile d'arrêter de fumer, d'arrêter de manger des cacahouètes devant la télé ou de diminuer ses apéros de moitié ?

En fin de compte, il y a une raison biologique à cela.

Bien entendu, ce n'est pas une excuse pour garder ses mauvaises habitudes, mais il est important de prendre cette information en ligne de compte lorsque vous prenez vos décisions et vous pouvez utiliser quelques petits trucs afin de vous faciliter la tâche.

L'une des choses qui compliquent tout est que lorsque vous combattez les mauvaises habitudes, vous combattez une récompense immédiate. Par exemple, il est plus facile de se laisser tenter par un morceau de chocolat (récompense immédiate) plutôt que par des épinards (récompense à long terme).

Tout comme pour les autres créatures de ce monde, notre cerveau est composé de telle façon qu'il donne plus de valeur à une récompense immédiate qu'à une récompense qui viendra (peut-être) plus tard.

Il nous faut voir du côté de la dopamine pour comprendre ce qui se passe.

Un plaisir, si petit soit-il, déclenche de la dopamine dans le cerveau ce qui nous donne du plaisir. Ça conditionne le cerveau à en vouloir encore plus. Et à chaque fois qu'on déclenche cette dopamine, la connexion se renforce.

Et ce, tout particulièrement si on est en contact avec des images qui relient le plaisir, le style de vie ou autre à cette chose en question (une glace, du chocolat, de l'alcool ou une cigarette…)

Le psychologue américain, Loran Nordgren, a fait plusieurs expériences pour essayer de constater le degré de tentation possible auquel on peut résister.

Une de ces expériences consistait à demander aux participants, de gros fumeurs, de regarder un film qui romançait la cigarette (Coffee and Cigarettes) sans tirer une taffe de leur cigarette.

Pour corser le tout, le psychologue payait les participants proportionnellement au degré de tentation qu'ils pouvaient supporter. Pouvaient-ils voir le film avec le paquet de cigarettes sur la table ? Ou avec une cigarette (non allumée) dans la main ? Ou préféraient-ils laisser le paquet dans une autre pièce ?

[wp_eStore_fancy1 id=11][wp_eStore_fancy1 id=12]

[wp_eStore_cart_fancy1_when_not_empty]

L'Homme a une tendance à surestimer sa force de caractère. Et ceux qui pensaient pouvoir résister le plus facilement se sont avérés être ceux qui ont plongé le plus facilement.

Une surestimation de sa force de caractère, ou une sous-estimation de la tentation, parfois les deux, est un piège dans lequel beaucoup de personnes tombent.

Mais le problème cérébral ne s'arrête pas là : Il y a une partie du cerveau riche en dopamine, le striatum, qui mémorise les rituels et les routines et qui déclenche une bonne dose de dopamine lorsque vous suivez ce rituel.

Regarder une émission télévisée spécifique en mangeant un gâteau à la crème et en buvant un café par exemple va déclencher une solide dose de dopamine.

De même acheter et manger une Barbe à Papa ou des gaufres lorsqu'on est à la fête foraine.

Ou encore allumer une cigarette en buvant un café…

Les exemples de rituels ne manquent pas.

Toutes ces actions, et bien d'autres, déclenchent une dose de dopamine, qui est donc perçue comme une récompense par votre cerveau.

Alors que faire pour lutter contre cela ?

Première chose et chose très importante : récompensez-vous. Déclenchez votre propre dopamine.

Oui, c'est vrai, c'est du comportementalisme (ça-y-est, je l'ai dit, le gros mot !), mais il n'empêche que, qu'on le veuille ou non, nous réagissons à cela.

Prenez de nouvelles habitudes et habituez votre cerveau à ces habitudes qui vous donneront cette récompense : faire une petite balade au lieu de fumer en vous réjouissant que vous supportiez bien la tentation.

Si vous commencez à courir, faites-le à la même heure (enfin, à peu près, hein ?) chaque jour (voir sur le sujet des habitudes et des récompenses cet autre article: “Comment prendre de nouvelles habitudes… Et les garder“)

De cette façon, le striatum reconnaîtra (assez rapidement en fin de compte) l'habitude et vous allez finir par vous sentir mal si vous n'avez pas votre petit tour ou votre footing.

L'exercice est plus important qu'on le croit, car il déclenche, lui aussi, de la dopamine, même si les muscles ne sont pas toujours d'accord.

Faites-vous plaisir en achetant un livre, un cédérom, un DVD ou faites vous un resto,  achetez un nouveau jean, de nouveaux habits ou des petites choses qui vous font plaisir et auxquelles vous ne pensez pas en temps normal.

Soyez attentif à vos habitudes : fini de manger devant la télé. Ne mangez plus rien de rien devant l'écran (comme ça, il est plus facile de résister à la tentation du gâteau à la crème).

Soyez attentif à votre environnement. Si tout d'un coup, vous avez une envie de gâteau, de chocolat, de cigarette… Voyez ce qui peut l'avoir. Une personne à côté de vous ? Une affiche ? Une situation stressante ? Et contrez-la.

N'oubliez pas de vous féliciter et de vous récompenser lorsque vous avez géré la situation.

… Bien entendu, pas en mangeant du chocolat ou en prenant une clope, n'est-ce pas ? (Cyril Malka)

© 2010 – 2015 – Malka

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut